Historique de la Danse Orientale

Publié le par Aurélia

Le terme «danse orientale» demande une explication profonde pour arriver à le comprendre. Cette danse est aussi connue sous les noms de "Danse du ventre" et "Baladi". Pour mieux connaître ce genre de danse, on doit parler de son origine, les pays où elle est pratiquée et aussi mentionner les célèbres danseuses.

       Tout d’abord, cette expression «danse orientale» est la traduction littérale de l’arabe «Raqs Sharky». Le terme est bien vague, cependant il indique précisément la danse pratiquée dans l’est du Bassin Méditerranéen et surtout en Egypte.

        La danse orientale n’a pas de date de naissance précise, et on ne sait d’ailleurs pas si ce sont les Turcs qui l’ont introduite en Egypte, ou bien au contraire s’ils l’ont apprise des Egyptiens.

        La danse en Egypte est un héritage qui remonte au temps de l’ Egypte Antique. A cette époque, on célébrait les noces et même la saison prospère de la crue du Nil par la danse. Avec le temps, la danse orientale est restée un moyen d’exprimer la joie et de célébrer les fêtes.

       L’écrivain Sadeq Sablour nous affirme dans son livre «L’histoire de la danse orientale en Egypte» que les danseuses égyptiennes ont célébré le retour de Saad Zaghloul d’exil. Quant aux écoles de danse en Egypte, les historiens indiquent que la première école date de 1852. Elle était située à Chabrakhit, et on y donnait des cours aux jeunes filles de 10 ans.

      Pour parler des danseuses égyptiennes, citons d’abord Chafiqua, qui fut l’une des premières diplômées de cette école. Puis, ce fut l’apparition de Naïma Akef. Cette jeune fille, au beau sourire, a fait l’affiche, en costume de danse, du premier festival du cinéma arabe dans les années 50. Elle fut suivie de Tahiya Carioca qui avait fait partie de l’école de danse douce. Ensuite, Samia Gamal a marqué l’Histoire. Elle a dansé jusqu’à l’âge de 70 ans, tout en gardant sa forme et même son long foulard qui la caractérisait. C’était le temps splendide de la danse orientale, mais qui a commencé à perdre de sa gloire dans les années 80. Durant cette période toutefois, Soher Zaki dansait pour la première fois sur scène sur les chansons d’Oum Kalsoum.

      La danse orientale a traversé une grande crise dans les années 90, mais il reste quand même quelques danseuses égyptiennes qui pratiquent encore cette danse avec toute sa splendeur, sa beauté et son charme. Parmi ces danseuses, on peut citer le nom de Fifi Abdou, la plus célèbre danseuse égyptienne de nos jours. Il est vrai que sur scène, il n’y a plus Carioca ni Samia, mais il reste encore une dizaine de danseuses. A propos de Fifi Abdou, elle a affirmé n’avoir jamais été à l’école, mais elle a des notions en anglais! Fifi possède environ 5000 costumes et gagne plus de 40000 dollars par an.

     Enfin, les grandes danseuses égyptiennes Chafiqua, Naïma Akef, Tahiya Carioca, Samia Gamal ont, avec leur talent, leur passion, leur ténacité, réussi à présenter un genre d’art très spécial qui caractérise le monde arabe et bien sûr l’ Egypte. La danse «baladi» est donc pour la femme un moyen d’expression et de célébration au cœur de toutes les fêtes du monde arabe et d’ Egypte, même si malheureusement aujourd’hui encore, la danse orientale est dotée d’une connotation plutôt péjorative aux yeux de certaines personnes…

Publié dans Définitions

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