Les différents styles de danses orientales

Publié le par Aurélia

Techniquement, la danse orientale rejoint d'autres disciplines orientales comme les arts martiaux et le yoga: enracinement étirement, puissance du bassin, notion de centre.

Elle s'articule autour du concept des contrastes: fluidité accents, contraction relâchement, notion interne externe (intériorité des émotions ou exubérance, spiritualité sensualité)...

Sa technique repose principalement sur les isolations des différentes parties du corps qui sollicite un placement juste , une bonne coordination et de la souplesse. Tout cela s'acquiert par une pratique régulière.

La pratique de la danse orientale développe une meilleure connaissance du corps, entretient à la fois la souplesse et la tonicité musculaire (tous les abdos travaillent). Danser procure du plaisir et libère ainsi des émotions favorisant la détente et l' épanouissement. La danse orientale développe la sensualité et permet à chacune de trouver ou de retrouver sa féminité. Bien au-delà de l'aspect esthétique, elle permet surtout de s'approprier son corps et de poser sur lui un autre regard. Danser redonne confiance en soi...

 

Il existe cinq styles de danse orientale :

 

Le Sharki, le Baladi ,le Tribal,le Shaabi et le Saïdi

Le Sharki est un style classique dansé dans les cours ottomanes et même bien avant , au Xème et XIème siècles. Le cinéma égyptien contribua à sa mise en lumière dans les années 40-50 grâce aux danseuses devenues mythiques (Samia Gamaal, Tahia Carioca, Naïma Akef...). Le Sharki possède un caractère lyrique. Les mouvements sont amples et fluides, les arabesques très utilisées. Les costumes de sharki sont raffinés, généralement en deux piecsharki.jpges, un soutien gorge perlé et une jupe longue et ample. Les hanches sont recouvertes d’une ceinturte de perles, de strass ou de sequins. La danseuse accorde souvent des bijoux à sa tenue : diadème, bracelet, chaîne de taille, collier, boucles d’oreilles, bagues. Le sharki se danse ou aussi avec un voile ou des sagattes.

 

 

Le Baladi s'est développé en Egypte au début du siècle, période économiquement difficile qui obligea les paysans à quitter la campagne pour la ville. Le Baladi exprime à la fois la joie et la nostalgie. Il est le reflet de l'âme égyptienne. Le bassin est enraciné, les mouvements des bras sont proches du buste et de la tête et expriment de manière contenue et progressivemenbaladi1.jpgt dévoilée toute la sensibilité, l'émotion et la passion de la danseuse. Les danseuses de baladi sont généralement d’une grande robe longue, pres du corps. Les manches sont généralement lourdes 
et les hanches peuvent etre recouvertes d’un foulard à sequins ou à pompons.

 

 

Le style Tribal nous vient des états-unis. Son apparition remonte à une quarantaine d’années. Le principe est simple : une improvisation synchronisée en groupe à l’aide de code entre danseuses. La musique simple et plutôt folklorique  les mouvements sont également simples et suivent ou non la musique et se répètent plusieurs fois. Les costumes sont très fournis et les accessoires sont tribal.jpgtrès nombreux. Le style est légèrement gothique : les costumes sont souvent sombres, ou au contraire très folkloriques. Coquillages, pompons, laine, fleurs…les cheveux sont décorés, les bras sont ornés de bijoux….plusieurs accessoires peuvent être utilisés : sagattes, sabres…..

 

 

Le Shaabi vient des villages et des petites villes de l'Egypte. Il reflète l'âme des paysans, rustiques et fiers.

 

Le Saïdi , musique du sud de l'Egypte aux rythmes lourds (référence à la terre) et aux mélodies lancinantes, est une danse rurale également, très terrienne comme beaucoup de danses folkloriques au vrai sens du terme. L'énergie est déployée vers l'extérieur par des mouvements du bassin puissants et précis. Le saidi se danse avec un bâton ou une canne. 

Publié dans Définitions

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